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Il n'y a rien de pire en politique, que d'essayer de capitaliser sur la souffrance des gens.
Alors que les parents de Laetitia n'ont pas encore fait le deuil et sont encore dans les plus grandes souffrances morales et affectives.
Le Président de la République s'est livrée à un exercice qui nous a fait honte d'être français : la récupération politique par la recherche de boucs émissaires.
Alors, c'est tout à trac, la machine judiciaire qui est attaquée des JAP (juges d'application des peines) au SPIP (Service pénitentiaire d'insertion et de probation), puis aux policiers.
Or, le pompier Sarkozy depuis qu'il est au pouvoir fait une loi à chaque événement dramatique mais coupe budgétairement les moyens qui permettraient de mettre en oeuvre ces lois.
Au lieu de rechercher l'incurie des juges, des travailleurs sociaux chargés du suivi des détenus libérés et des policiers, c'est au plus haut sommet de l'état qu'il faut chercher les responsables de cette incurie.
Il manque un magistrat à Nantes depuis plus d'un an, les travailleurs sociaux doivent traiter 130 dossiers à Nantes quand la moyenne nationale (déjà au dessus des possibilités d'un travailleur social) est de 84.
Alors, de grâce, cessez d'utiliser la douleur des familles à des fins politiciennes et rétablissez l'état de droit en donnant les moyens à ceux chargés de l'appliquer !
La surenchère sécuritaire à 14 mois des élections présidentielles est un exercice courant de la Droite, elle est dans la parole mais rarement suivie dans les actes !